Descriptif
Situé dans un paisible vallon, près de l'ancienne forteresse de la Mothe, Sartes a beaucoup souffert des trois sièges de la forteresse : occupation du village, incendie de l’église.
Jusqu’en 1785, on traversait le Mouzon à gué pour exploiter les terres qui se trouvaient sur le coteau. Il a été décidé de construire un pont en demandant aux agriculteurs de fournir un nombre d’heures de travail proportionnel au nombre d’hectares qu’ils possédaient de l’autre côté de la rivière.
Au XIXème siècle, la reconstruction partielle fut nécessaire. Sur les plans de l’architecte Langlois, deux entrepreneurs de Bourmont et Liffol-le-Grand se virent confier la restauration du pont.
Ce pont d’une longueur de 34 mètres comprend cinq arches avec voûte en berceau, en anse de panier. Élégamment maçonné en pierre de taille calcaire, l’ouvrage permet au Mouzon de s’étendre lors des crues et de franchir la voie sans menacer le village.
Au-delà de l’aspect patrimonial, la réfection du pont est nécessaire au maintien de l’activité agricole dans la commune. Le passage des engins agricoles devient problématique pour la pérennité du pont. De plus, le pont est la seule voie d’accès à une exploitation agricole située de l’autre côté du Mouzon, ainsi qu’aux propriétés agricoles, à la forêt communale et aux forêts privées.
On l’appelait le « Pont des amoureux » car il était le lieu de rendez-vous privilégié des jeunes gens. Les plus timides y gravaient dans la pierre calcaire leurs déclarations d’amour à leurs belles.
Nature des travaux
Consolidation et restauration de l'ouvrage en mettant en valeur ses qualités architecturales.
Partenaires
Le Conseil Général, la Région Lorraine et la Fondation du Patrimoine participent financièrement à ce projet.
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