Nommée Place du Marché, puis Royale et de la Liberté sous la Révolution, elle compte un ensemble d’hôtels privés pour la plupart du XVIIIème.

A noter au 2, dans la Maison dite des Goncourt (l’oncle des écrivains l’acheta au début du XIXème siècle), la présence du pavillon des Goncourt, aux panneaux sculptés représentant des instruments de musique ainsi que des statues illustrant les quatre saisons. Au 3 rue Saint-Nicolas, l’Hôtel Collenel, reconstruit mi XVIIIème siècle.

Dans la cour intérieure, un second bâtiment XVIème siècle est présent.

Au point culminant du site primitif, ce vaisseau de 44 sur 28 mètres repose sur une église basse construite pour racheter la pente. Cette église basse date de la fin XIIème siècle et après de multiples adjonctions, elle fut décorée et meublée au XVIIIème siècle (avec les 7 tableaux de la vie de la Vierge, par exemple). Elle compte de nombreuses statues allant du XVIème siècle (Sainte Marguerite) au XVIIIème siècle (crèche…) et accueille divers objets mobiliers provenant des maisons religieuses après la Révolution (chaire des Capucins…). L’église haute date du XIème siècle, et a été reprise au XIIIème siècle. Aux XVème et XVIème siècles, de riches bourgeois neufchâtelois y font ériger leurs chapelles funéraires. Au XVIIIème siècle, le chœur est reconstruit (une abside à cinq pans remplace le chevet plat et la grille du choeur est transférée au cimetière rue de la Paix).

Au XIXème siècle, les travaux touchent le portail principal et la tour clocher. Son mobilier est très riche, avec deux retables du XVIIème siècle, un orgue de 1682 (un second orgue est dans le choeur, mais date du XIXème siècle). La pièce maîtresse de l’église est un groupe de neuf statues provenant du couvent des Cordeliers et représentant l’Onction du Christ. Les statues polychromes datent du XVème siècle et autour du Christ étendu, se trouvent Marie Jacobé, Marie Salomé, la Vierge  soutenue par Jean, Nicodème Joseph d’Arimathie, Marie Madeleine et un garde.

L’ancien Hôtel de Ville ayant été réduit en cendres en 1799, la Ville achète cette demeure en 1803 pour s’y installer. Cet hôtel renaissance du XVIème a été bâti par un marchand de grains, Jean Mengin, dit de Houdreville. Le portail est entouré de deux colonnes corinthiennes avec un entablement. Le décor, très riche, est constitué de fleurs, de feuilles… Les fenêtres de la façade rue Saint-Jean sont flanquées de pilastres. L’escalier, de style renaissance, avec ses 5 paliers est terminé en 1594 et ses plafonds sont décorés de motifs géométriques ou végétaux (chêne, vigne, olivier…). Les caves datent du XIVème siècle.

A voir : les belles cheminées du salon d’honneur et du bureau du Maire.

Fondé en 1630 et situé rue de la Comédie, il subit au XVIIème de grands travaux. Il possédait une église qui fut détruite en 1804. Un tableau de ce couvent se trouve actuellement à l’église basse de Saint-Nicolas.

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